SÉCURITÉ : villes vertes, chiffres dans le rouge. Quand l'insécurité progresse dans les municipalités écologistes depuis 2020.
Alors que plusieurs grandes villes françaises dirigées par des majorités écologistes depuis 2020 voient leurs chiffres de la délinquance grimper, Annecy, sous la houlette de la majorité ASTORG-MULATIER-LARDET, n’échappe pas à cette tendance préoccupante.
Des chiffres qui inquiètent
Selon les dernières données disponibles, publiées par le ministère de l'Intérieur, Annecy affiche un taux de criminalité de 53,5 pour 1000 habitants, un chiffre en augmentation. Les cambriolages, en particulier, explosent : la ville est passée de la 267ᵉ place au classement national en 2022 à la 194ᵉ en 2023 parmi les villes les plus touchées.
En parallèle, les vols à l’arraché, les incivilités et autres agressions se multiplient dans les espaces publics, aussi bien envers les personnes que les commerces, ou le personnel soignant récemment.
Une politique municipale insuffisante en matière de sécurité
Sollicité par le journal Le Figaro pour essayer d'expliquer cette situation par des exemples concrets concernant la ville d'Annecy, notre élu Anthony GRANGER n'a pas manqué de rappeler la défaillance de l'équipe majoritaire sur les actions en matière de sécurité depuis le début du mandat.
En citant par exemple la commission sécurité qui ne se réunit que trois à quatre fois par an, contre une réunion tous les quinze jours pour la commission "ville durable". En alertant aussi sur l'état préoccupant du réseau de vidéosurveillance hérité des précédentes mandatures, dont 60% est encore hors service.
En réaffirmant enfin le manque de vision et de réactivité de l'équipe en place, face à l’insécurité croissante. Les enjeux de sécurité ne sont clairement pas une priorité, alors qu'ils répondent à une demande et un besoin essentiel des habitants.
Des solutions existent
Des mesures de bon sens permettraient d'inverser la tendance, pour garantir la tranquillité des Annéciens. A commencer par le projet de centre de sécurité urbaine (CSR) qui moderniserait les outils de surveillance, mais reporté à 2028. Les effectifs de la police municipale doivent être renforcés, afin de répondre à l'augmentation significative de la population, passée de 55 000 à 134 000 habitants après la fusion. C'est par exemple, le chemin qui a été récemment suivi par la ville de Saint-Brieuc en Bretagne, et dont les premiers résultats montrent clairement une diminution de la délinquance et de l'insécurité (article à retrouver dans Le Figaro ci-dessous).